Sylvain Salamero, éleveur de chevauxSylvain Salamero, éleveur de chevaux
©Sylvain Salamero, éleveur de chevaux|Office de Tourisme des Pyrénées cathares

Sylvain Salaméro

Agriculteur et éleveur de chevaux - Agrotourisme

Amoureux des chevaux et des Pyrénées, Sylvain est engagé au quotidien dans le développement de l’écotourisme. Eleveur de chevaux de Mérens et castillonais, il fait partager sa passion et a développé dans sa ferme un agro-tourisme respectueux autour de l’équitation et du territoire des Pyrénées Cathares. Eleveur, enseignant et cavalier, président de l’Office du Tourisme… Il est un ambassadeur passionné de son territoire, de ses traditions et de ses chevaux emblématiques.

Sylvain Salaméro
Il aime
  • Les chevaux et la nature
  • Les sports de pleine nature
  • Les grands espaces

Un métier de passion

Agriculteur et éleveur, il a développé un volet touristique au sein de son exploitation, autour de l’agrotourisme proposant des séjours équestres pour les adultes (transhumances, randonnées) mais aussi des stages pour les enfants avec une activité plus classique de centre équestre.

Outre le volet agricole, il a fait des études en géographie avec deux spécialités : le tourisme et l’agriculture.

Ayant grandi à Mirepoix, ce cavalier de compétition et enseignant d’équitation, bien que n’étant pas fils d’agriculteurs, s’est installé sur le territoire et rapidement s’est vu confié des Mérens par les éleveurs. En tant que cavalier, tout jeune, il s’est particulièrement intéressé à ces races locales, rustiques et méconnues parce qu’elles possèdent des caractéristiques uniques.


Parlez-nous du

cheval de Mérens

Je les connaissais pour les voir en montagne, ce sont les animaux du pays. En tant que cavalier, je les trouve intéressants. Ce sont des races plus rustiques, plus charpentées, qu’il faut approcher différemment des chevaux classiques, mais qui ont patrimoine génétique rare, façonné par la nature.  Sur le centre équestre, on a que des races locales donc jusqu’au galop 7, Ils sont très bien pour les cavaliers en apprentissage sur les différentes disciplines (obstacles, dressage…). Leur discipline de prédilection ? Ce sont des chevaux parfaitement adaptés à la randonnée ; des chevaux d’attelage, ils sont champions de France en attelage ! Et ils ont été champions de France de TREC (Techniques de Randonnée Équestre de Compétition).

A la base, ce sont des animaux de ferme, donc ils servaient à tout et je crois que c’est leur grande qualité ! Au niveau du tempérament, il y a de tout, c’est comme les personnes, il est difficile de faire des généralités. Mais souvent les gens pensent qu’ils conviennent à des cavaliers débutants, mais comme pour tous les chevaux, ce sont des animaux qui demandent de la technique et doivent être dressés par des professionnels d’autant qu’ils ont de la force. Mais ils ont la tête froide et réagissent avec une forme d’intelligence face à des situations où d’autres chevaux peuvent s’affoler. C’est leur grande force !


Racontez-nous

vos Pyrénées Cathares

C’est un territoire où il fait bon vivre dont les villages sont très agréables et offrent une réelle qualité de vie. Je pense particulièrement à la bastide de Mirepoix qui, non seulement est somptueuse, mais où il se passe toujours quelque chose à faire !

C’est un territoire rural avec des producteurs et tout un maillage de marché de producteurs comme celui de Léran ou Lavelanet, ce sont des endroits très sympas pour découvrir les produits locaux…

Et c’est un territoire qui est extrêmement diversifié. Il part de la zone de plaine où il fait bon même en hiver, puisqu’on est aux confins de l’influence méditerranéenne, jusqu’à la zone de montagne qui monte à plus de 2 000 m et ses activités de montagne, en passant par Montbel, où on peut pratiquer les activités nautiques, un réseau de rivière et de voies vertes très sympas à vélo. Pour nous qui faisons de la randonnée, c’est complètement génial puisqu’on arrive à travailler à toutes les saisons. Dès qu’il fait chaud, on monte en montagne et dès qu’il fait plus froid, on redescend ! C’est cette diversité qui me semble caractériser le territoire.

C’est aussi un territoire où il y a encore de grands espaces, ces grands espaces montagnards qui sont très peu anthropisés, avec très peu d’activité  humaine, à part l’élevage l’été. Il y a beaucoup de place et pas d’excès de fréquentation touristique. J’adore vivre ici : je suis à 1 heure de la mer, à 20 minutes de la montagne et à 15 minutes de Montbel où je peux aller faire du kitesurf. Grand adepte de sports de pleine nature, ici je peux tout faire : du kitesurf, du ski, du vélo, du cheval… C’est le spot idéal. Et si le soir, j’ai envie de manger dans un bon restaurant, je n’ai qu’à aller à Mirepoix ou à Léran.

C’est agréable à vivre, c’est doux et accueillant et je n’ai pas envie d’aller ailleurs, c’est aussi simple que ça !


Vos secrets...

A voir, à faire

Il faut absolument voir la  cité médiévale de Mirepoix. Mais il y a vraiment une myriade de lieux à voir : l’église rupestre de Vals, les cascades de Roquefort… Je pense aussi au château de Roquefixade et aux falaises d’escalade sous le château où on a vue sur toute la chaine des Pyrénées. Après tout dépend de la période à laquelle on vient !

Mais mon lieu secret, c’est chez moi ! Ma ferme est en haut d’une colline, j’ai vue sur la chaîne des Pyrénées. Tous les matins, je profite du lever du soleil sur les montagnes. Parfois la brume dans la vallée devient orangée, quand le soleil passe au-dessus avec les sommets au fond. Vous voyez, je n’ai même pas besoin de prendre ma voiture…

 

Pour les gourmands

Il faut quand même goûter la mirepoix de légumes ! Et après un plat typiquement ariégeois, l’azinat par exemple, qui est un plat d’hiver plutôt très sympa !

Mon spot perso, c’est l’Autre Jardin à Mirepoix parce qu’il est pas loin de chez moi et qu’il valorise les produits locaux de manière inventive. J’aime aussi bien me rendre au Casti pour profiter de l’ambiance du cœur de la bastide en buvant un verre et grignoter des tapas.

Et puis il y a plein de restos sur place et de bonnes adresses sur le territoire, à Léran par exemple avec le Dinanga ou à Camon avec le restaurant Llobet

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